Un treizième témoin devrait par ailleurs arriver lundi, a annoncé vendredi aux juges Me Ahlonko Dovi, l'avocat principal du lieutenant.
Hategekimana, qui commandait un petit camp militaire du sud du Rwanda pendant le génocide de 1994, présente sa défense depuis le 22 juin. Au cours de la dernière session qui s'est terminée le 13 juillet, il avait cité 12 témoins sur les 25 prévus.
Le procès s'est ouvert le 16 mars dernier et le procureur a bouclé son accusation le 4 mai après avoir fait comparaître 20 témoins.
Originaire de l'ancienne commune de Mugina, dans le centre du Rwanda, Hategekimana répond de crimes perpétrés dans la cité universitaire de Butare (sud) et ses environs en 1994. Il fait partie des 5 accusés que le procureur du TPIR, Hassan Bubacar Jallow, a cherché en vain à renvoyer aux tribunaux rwandais.
Plusieurs autres officiers des anciennes Forces armées rwandaises (FAR) sont en procès ou attendent de connaître le verdict du tribunal.
Parmi eux, se trouvent les ex- chefs d'Etat-major de l'armée et de la gendarmerie, les généraux Augustin Bizimungu et Augustin Ndindiliyimana contre lesquels la prison à vie a été requise en juin dernier.
En décembre 2008, l'ex-directeur de cabinet au ministère de la Défense, le colonel Théoneste Bagosora qui avait été présenté comme « le cerveau » du génocide, a été condamné à la prison à perpétuité de même que l'ancien commandant du secteur opérationnel de Gisenyi (nord), le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva et l'ancien commandant du bataillon paracommando, le major Aloys Ntabakuze.
L'ancien chef des opérations à l'état-major de l'armée, le brigadier général Gratien Kabiligi qui était poursuivi dans le même dossier a été, de son côté, acquitté.
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