«En dépit de nos nombreuses démarches auprès des instances chargées des poursuites judiciaires dans ces pays, rien n'a encore été fait », a déclaré à l'agence Hirondelle M. Ngoga, joint au téléphone à Kigali.
Il a souligné que ces pays qui « hébergent beaucoup de génocidaires » n'avaient pas réagi aux actes d'accusation transmis par le parquet général du Rwanda.
Le procureur général du Rwanda a déploré « cette inaction des pays africains au moment où les pays occidentaux semblent s'être levés pour mettre fin à l'impunité des génocidaires ».
Les trois pays avaient déjà été épinglés en avril dernier dans un rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme, African rights.
Ils sont devenus «une base politique de plus en plus importante» pour le mouvement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basé dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et dont certains éléments sont accusés d'avoir trempé dans le génocide de 1994, écrivait cette organisation basée à Londres.
Perpétré par des extrémistes hutus, le génocide de 1994 au Rwanda a fait, selon l'ONU, près de 800.000 tués, essentiellement parmi les Tutsis.
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