Alors que 670 d'entre eux ont été ré-arrêtés, 901 n'ont pas encore été retrouvés, précise ce journal progouvernemental qui cite le secrétariat exécutif des TIG, une institution étatique.
Les TIG, qui sont exécutés dans des camps, ont été introduits par la loi rwandaise pour décongestionner les prisons.
Les personnes éligibles aux Travaux d'intérêt général sont celles qui sont passées aux aveux et qui ont demandé pardon à leurs victimes. Le pays compte actuellement 106.918 « tigistes » répartis dans différents camps, ajoute Izuba citant le service compétent.
Les tigistes construisent des écoles, des maisons pour des rescapés du génocide sans abris décents, aménagent des terrasses radicales pour lutter contre l'érosion, construisent de petits ponts dans le monde rural, etc. En marge de ces travaux, ils apprennent des métiers en vue de leur réinsertion socio-professionnelle à la fin de la peine.
Les analphabètes y apprennent également à lire et à écrire.
Perpétré par des extrémistes hutus, le génocide d'avril à juillet 1994 a fait, selon l'ONU, près de 800.000 tués, essentiellement au sein de l'ethnie tutsie.
ER/GF
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