07.05.10 - TPIR/SYNTHESE - NZIRORERA CONTINUE DE CITER POUR SA DEFENSE D'AUTRES DETENUS DU TPIR

Arusha, 7 mai 2010 (FH) - Deux procès, celui des anciens dirigeants du MRND et celui de l'ex-ministre de la Jeunesse, Callixte Nzabonimana, se sont poursuivis cette semaine au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

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Dans la première affaire, l'ancien secrétaire général du MRND, Joseph Nzirorera, a poursuivi sa défense avec sa série de témoins détenus ou condamnés par le TPIR. L'ex-ministre de la Famille, Pauline Nyiramasuhuko, seule femme à avoir été inculpée par le TPIR, le colonel Ephrem Setako et le lieutenant Samuel Imanishimwe ont été entendus.

Nyiramasuhuko attend le verdict, Setako a été condamné à 25 ans de prison en février dernier tandis qu'Imanishimwe a déjà purgé la totalité de sa peine de 12 ans de réclusion.

Pauline Nyiramasuhuko a affirmé que le MRND, dont elle était l'un des principaux responsables dans le sud du pays, n'avait jamais appelé au génocide.

Le procès se poursuivra lundi prochain avec l'audition du plus célèbre détenu du TPIR, l'ex-directeur de cabinet au ministère de la Défense, le colonel Théoneste Bagosora, condamné à la prison à vie en décembre 2008 après avoir été reconnu coupable de crimes de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.

Le colonel, qui attend son procès en appel, a été, en revanche, acquitté du chef d'entente en vue de commettre le génocide alors que le procureur l'avait présenté comme « le cerveau » de l'élimination des Tutsis.

Dans une autre salle d'audience, Nzabonimana a continué sa défense, faisant comparaître ses témoins à huis pour la quatrième semaine consécutive. Sur la trentaine de témoins à décharge prévus, huit ont été déjà entendus. Le procès se poursuivra lundi prochain. 

ER/GF

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