Immaculée Ugwaneza, âgée d'environ 50 ans, est accusée d'avoir « aidé à ériger des barrages routiers et dressé des listes des Tutsis à tuer », dans la cellule Gatare dont elle était la responsable.
Comme les plaignants étaient absents dimanche, la juridiction gacaca a reporté le procès à samedi prochain.
Le même tribunal gacaca de Nyakabanda a par la suite conduit deux procès groupés liés à des pillages et destructions de biens pendant le génocide. Tous les accusés, une bonne dizaine, sont jugés par contumace. Le verdict sera rendu samedi prochain.
Inspirées des anciennes assemblées villageoises lors desquelles les sages réglaient les différends, assis sur le gazon (gacaca, en langue rwandaise), les juridictions gacacas sont chargées de juger les auteurs présumés du génocide, à l'exception des « planificateurs au niveau national » qui relèvent de la compétence des tribunaux classiques.
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