Il a ainsi réfuté l'allégation selon laquelle sa formation politique aurait rejeté cet accord signé à Arusha, en Tanzanie, entre le gouvernement de l'époque et les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR, aujourd'hui au pouvoir), pour, au contraire, préparer le génocide.
« Le président (Juvénal) Habyarimana qui était également président du MRND (avant la signature de l'accord de paix), voulait restaurer la paix au Rwanda », a affirmé Nzirorera.
L'ex-secrétaire général du MRND, qui poursuit sa déposition jeudi, est jugé avec les anciens président et vice-président du MRND, Mathieu Ngirumpatse et Edouard Karemera.
Poursuivis pour crimes de génocide et crimes contre l'humanité, les trois anciens dirigeants répondent principalement d'exactions commises par des membres de leur parti, en particulier les jeunes.
C'est que le procureur appelle la responsabilité de supérieur hiérarchique. Les accusés rétorquent que la partie adverse n'a pas prouvé l'existence de liens de subordination entre eux et les auteurs matériels de ces crimes.
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