Inculpé de génocide et d'extermination, l'ancien maire de Kivumu (ouest) qui clame son innocence, est en procès depuis le 6 septembre.
Selon cette ordonnance « portant calendrier », la poursuite aura jusqu'au 12 novembre pour boucler sa preuve tandis que l'accusé entamera sa défense le 1er décembre prochain.
Le procureur a déjà fait venir à la barre 6 des 15 témoins qu'il entend citer à l'appui des charges portées contre l'ancien responsable administratif.
Ndahimana répond surtout du massacre d'environ 2.000 Tutsis qui s'étaient réfugiés dans l'église catholique de Nyange, espérant y avoir la vie sauve. Ils y ont péri lorsque cet édifice religieux, situé dans la commune Kivumu, a été rasé par un bulldozer à la mi-avril 1994.
Selon l'accusation, l'ancien maire a participé, avec d'autres notables de Kivumu, à la planification de ce massacre qui a rendu tristement célèbre l'église paroissiale de Nyange.
L'ancien responsable administratif a été arrêté le 10 août 2009 au Nord-Kivu, une province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
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