07.04.11 - TPIR/NZABONIMANA - LA DEFENSE DE L'EX- MINISTRE NZABONIMANA « FORMELLEMENT » CLOSE

Arusha, 7 avril 2011 (FH) - Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a déclaré jeudi « formellement close » la défense de l'ex-ministre de la Jeunesse, Callixte Nzabonimana, sous réserve de l'audition de deux témoins supplémentaires français, a constaté l'agence Hirondelle. 

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S'ils comparaissent, les deux Français dont l'identité n'a pas été divulguée à l'audience, viendront déposer au sujet de l'alibi selon lequel l'accusé se trouvait, entre le 7 et le 11 avril 1994, non pas à Gitarama, mais à l'ambassade de France à Kigali, où il avait cherché refuge.  

Concernant toujours cet alibi qui se trouve au cœur de la défense de Nzabonimana, le procureur a été autorisé à citer un témoin en réplique à une date encore à préciser.  

Inculpé d'entente en vue de commettre le génocide, génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide, extermination et assassinats, l'ex-ministre est présenté par la poursuite comme le principal instigateur des massacres de Tutsis dans sa préfecture natale de Gitarama (centre). Ce qu'il nie.   

Nzabonimana, qui était membre du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND), le parti de l'ex-président Juvénal Habyarimana, a été arrêté en Tanzanie le 18 février 2008.

Son procès s'est ouvert le 09 novembre 2009 et le procureur a terminé son accusation le 13 avril dernier. Le lendemain, l'ex-ministre entamait sa défense.

ER/GF

© Agence Hirondelle