En revanche, des auditions sont prévues la semaine prochaine devant les deux juridictions.
Au TPIR, le procès de l'ancien maire Grégoire Ndahimana et celui de l'ex-ministre de la Jeunesse Callixte Nzabonimana reprendront mardi.
Dans l'affaire Ndahimana, la chambre siègera jusqu'au 13 mai pour entendre les 5 derniers témoins de la défense, parmi lesquels l'accusé. Inculpé de crimes de génocide et de crimes contre l'humanité, Ndahimana dirigeait, en 1994, la petite commune rurale de Kivumu, dans l'ouest du Rwanda.
Dans le procès de l'ex-ministre, la chambre espère entendre les tout derniers témoins de la défense déclarée « formellement » close, sous réserve d'auditions supplémentaires. Inculpé d'entente en vue de commettre le génocide, génocide, incitation directe et publique à commettre le génocide, extermination et assassinats, l'ex-ministre est présenté par la poursuite comme le principal instigateur des massacres de Tutsis dans sa préfecture natale de Gitarama (centre).
De son côté, la CPI reprendra lundi le procès de Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo, avec la suite de l'audition des témoins à décharge détenus à Kinshasa.
Le procès de Jean-Pierre Bemba reprendra le lendemain, avec la suite de la présentation des témoins du procureur.
Mais, en ce qui concerne la CPI, l'actualité sera dominée par l'intervention du procureur devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York. Luis Moreno Ocampo présentera son premier rapport sur les crimes commis en Libye. Saisi par le Conseil de sécurité le 26 février, le procureur argentin avait ouvert une enquête le 3 mars. Il avait notamment annoncé que le colonel Mouammar Kadhafi, ses fils et des proches seraient poursuivis.
ER/SM
© Agence Hirondelle