« Nous allons réaménager les tombes et enduire ces corps de nouveaux produits susceptibles de garantir une meilleure conservation », a expliqué à l'agence Hirondelle Naphtal Ahishakiye, responsable du département de la mémoire au sein d'Ibuka (souviens-toi, en langue rwandaise).
«Toute l'opération, de l'exhumation à la nouvelle inhumation, doit se faire en présence des familles des victimes », a assuré le représentant d'Ibuka, estimant que « la nouvelle inhumation aurait lieu après la clôture des 100 jours du génocide, le 17 juillet prochain ».
Alors qu'une semaine de deuil national en mémoire des personnes tuées pendant le génocide est observée en avril, Ibuka porte le deuil d'avril à juillet.
Selon des sources concordantes, les anciennes tombes, construites à la veille de la 15ème commémoration officielle du génocide, laissaient entrer de l'eau de pluie qui abimait les corps.
Le site de Nyanza est très symbolique : c'est là que furent tués des milliers de Tutsis qui venaient d'être abandonnés le 11 avril 1994 par des soldats belges de la Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda (MINUAR).
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