Selon une décision de la chambre datée de mardi, les quatre « témoins en duplique » défileront à la barre les 20 et 21 septembre.
Les avocats du capitaine avaient demandé ces auditions le 8 septembre, au terme des dépositions de trois « témoins en réplique » du procureur.
L'accusé espère ainsi renforcer sa défense d'alibi pour une partie de l'acte d'accusation.
Nizeyimana, qui était basé dans une école militaire de Butare en 1994, est poursuivi pour crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Présenté par le procureur comme l'un des principaux responsables du génocide dans la cité universitaire de Butare, l'accusé soutient cependant qu'à certaines dates mentionnées dans l'acte d'accusation, il ne se trouvait pas dans cette ville du sud du pays.
Originaire du nord, le capitaine Nizeyimana est accusé d'avoir ordonné et supervisé les massacres de Tutsis à Butare. Il lui est reproché, en particulier, d'avoir fait tuer la reine Rosalie Gicanda, veuve de l'avant - dernier roi du Rwanda, Charles-Léon-Pierre Mutara III Rudahigwa.
Il a été arrêté le 5 octobre 2009 à Kampala, en Ouganda, et transféré le lendemain au centre de détention du TPIR à Arusha (Tanzanie).
Son procès a démarré le 17 janvier dernier.
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