07.10.11 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - OCAMP0 AUTORISÉ A ENQUÊTER SUR LA COTE D'IVOIRE

Arusha, 7 octobre 2011 (FH) - La CPI a autorisé l'ouverture d'une enquête sur les crimes commis en Côte d'Ivoire après l'élection présidentielle de 2010. Au TPIR, le bureau du procureur a demandé de renvoyer vers la justice rwandaise le dossier d'un ancien chef milicien.

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CPI

Côte d'Ivoire : les juges de la CPI ont, dans une décision rendue lundi, fait droit à la demande du procureur Luis Moreno Ocampo d'ouvrir des enquêtes sur les crimes commis en Côte d'Ivoire depuis le 28 novembre 2010, date du second tour de l'élection présidentielle. Les services du procureur ont promis mardi de travailler de manière indépendante. Le scrutin avait entraîné des violences dans tout le pays entre les forces loyales au président sortant, Laurent Gbagbo, et les partisans d'Alassane Ouattara, dont la victoire avait été reconnue par la communauté internationale.

Kenya : les audiences de confirmation des charges portées contre le vice-premier ministre Uhuru Kenyatta, le directeur de cabinet à la présidence Francis Muthaura et l'ancien patron de la police Hussein Ali, ont pris fin mercredi. Les trois suspects kényans sont poursuivis pour crimes contre l'humanité commis suite à l'élection présidentielle de décembre 2007. La chambre doit dire si elle confirme ces charges.

Katanga et Ngudjolo : l'ancien chef milicien congolais Germain Katanga a présenté jeudi une défense d'alibi, affirmant qu'il n'était pas présent à Bogoro le 24 février 2003, date de l'attaque de ce village de l'Ituri, dans l'est de la RDC. Katanga répond de crimes contre l'humanité pour cette attaque au cours de laquelle plus de 200 personnes avaient été tuées, selon l'accusation.

TPIR

Nouvelle demande de renvoi vers le Rwanda : le procureur Hassan Bubacar Jallow a déposé lundi une requête en vue de renvoyer vers les tribunaux rwandais le dossier de l'ancien chef milicien Bernard Munyagishari. Les chambres du TPIR planchent encore sur trois autres demandes similaires.  

Ngirabatware : l'ex-ministre du Plan Augustin Ngirabatware a cité cette semaine trois témoins qui ont été entendus à huis clos, pour l'essentiel.

Kabuga : dans une autre salle d'audience, les dépositions spéciales se poursuivaient dans le dossier du richissime homme d'affaires Félicien Kabuga, présenté par l'accusation comme le principal argentier du génocide.

ER/GF

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