21.10.11 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - DECES DE KADHAFI, PERPETUITE REQUISE CONTRE NZABONIMANA

Arusha, 21 octobre 2011 (FH)-  Le colonel Mouammar Kadhafi, qui était sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), est mort jeudi. Le même jour, au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le procureur demandait la peine maximale contre un ancien ministre.

1 min 58Temps de lecture approximatif

CPI

Mort de Kadhafi : Le Guide libyen ne sera par jugé par la Cour pénale internationale (CPI) qui avait émis un mandat d'arrêt contre lui le 27 juin dernier. Le colonel Mouammar Kadhafi, qui rêvait de devenir un jour président des Etats-Unis d'Afrique, a été abattu jeudi par les rebelles alors qu'il fuyait sa région natale, Syrte. Saïf Al-Islam Kadhafi, le fils de l'ex chef d'Etat et Abdullah El-Senoussi, chef des services de renseignements militaires, font eux aussi l'objet de mandats d'arrêt de la CPI. Vendredi, des responsables du Conseil national de transition (CNT), le nouvel organe dirigeant en Libye, indiquaient que ce dernier avait été arrêté et que le fils du Guide aurait été identifié dans un convoi de véhicules tentant de fuir la ville de Syrte.

La CPI a été saisie des crimes commis en Libye par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 26 février.

Fin du témoignage de Katanga : l'ex- chef milicien congolais Germain Katanga a terminé sa déposition jeudi. Katanga est poursuivi pour crimes contre l'humanité commis le 24 février 2003 à Bogoro, un village de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Au cours de cette déposition entamée le 27 septembre, l'accusé a affirmé qu'il n'était pas présent à Bogoro, le jour de l'attaque.

TPIR

La perpétuité requise contre un ex-ministre : le bureau du procureur au TPIR a demandé jeudi la prison à perpétuité contre l'ancien ministre de la Jeunesse Callixe Nzabonimana poursuivi pour crimes de génocide et crimes contre l'humanité. L'accusation a affirmé que l'ancien dirigeant avait abusé de son influence et de son autorité, en appelant aux massacres de Tutsis dans sa préfecture natale de Gitarama (centre du Rwanda) en 1994. La défense a de son côté plaidé l'acquittement.

Suite de la défense de l'ex-ministre du Plan : l'ex-ministre du Plan Augustin Ngirabatware a poursuivi sa défense cette semaine devant le TPIR, citant deux témoins, dont Winifred Kabuga, une de ses belles-sœurs. Le témoin a appuyé la défense d'alibi de l'ex-ministre pour les dates des 7 et 8 avril 1994. Le procureur soutient que l'accusé se trouvait dans une commune de Gitarama au cours de cette période, organisant et supervisant les massacres. Or, selon le témoin, Ngirabatware n'a pas quitté Kigali à cette période.

ER/GF

© Agence Hirondelle