15.02.13 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - UN RWANDAIS CONDAMNE EN NORVEGE, KENYATTA DEMANDE LE REPORT DE SON PROCES

Arusha, 15 février 2012 (FH) – La justice norvégienne a condamné un Rwandais reconnu coupable de participation au génocide des Tutsis de 1994 tandis que le vice-Premier ministre kényan a demandé le report de l’ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale (CPI).

1 min 19Temps de lecture approximatif

RWANDA

Manifestation contre le TPIR : une manifestation pacifique a eu lieu lundi après-midi à Kigali, à l’appel d’Ibuka, la principale organisation de survivants du génocide des Tutsis de 1994, pour dénoncer l’acquittement prononcé le 4 février par la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) en faveur de deux anciens ministres.

Mugesera nie l’authenticité du discours pour lequel il est poursuivi : le linguiste Léon Mugesera, extradé du Canada il y a un an, a nié mardi devant un tribunal rwandais l’authenticité du discours pour lequel il est accusé d’incitation au génocide des Tutsis de 1994. Il a demandé au procureur de produire la version originale de ce discours prononcé en novembre 1992.

NORVEGE

Un ex-homme d’affaires condamné : dans son premier procès pour des actes de génocide, la justice norvégienne a condamné jeudi à 21 ans de prison Sadi Bugingo, ancien homme d’affaires dans l’est du Rwanda. Bugingo a été reconnu coupable d'avoir contribué au massacre de plus de 2.000 Tutsis en 1994. CPI

Kenyatta demande le report de l’ouverture du procès : l’un des favoris à la présentielle kényane du 4 mars, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta, a demandé jeudi, lors d’une conférence de mise en état, le report de l’ouverture de son procès. La Cour pénale internationale (CPI) compte entamer les 10 et 11 avril deux procès impliquant Kenyatta et trois autres accusés kényans.

LA SEMAINE PROCHAINE

L’audience de confirmation des charges dans l’affaire Laurent Gbagbo démarrera mardi prochain devant la Cour pénale internationale (CPI). Les juges se retireront ensuite pour décider si le dossier du procureur est assez solide pour que l’ancien président ivoirien soit renvoyé en procès, ou non.

ER