RDC : annonce de l'ouverture vendredi d'un procès pour "crime contre la paix" de l'ex-président Kabila (Tribunal)

Le procès de l'ex-président congolais Joseph Kabila, accusé notamment de "crime contre la paix" en République démocratique du Congo (RDC), va débuter vendredi à Kinshasa devant la Haute cour militaire congolaise, selon l'acte d'accusation émis par cette juridiction, consulté jeudi soir par l'AFP.

L'ex-président de la RDC et sénateur à vie Joseph Kabila est poursuivi pour "participation à un mouvement insurrectionnel, crime contre la paix et la sécurité de l'humanité, homicide intentionnel par balles, trahison, apologie, viol, torture et déportation, occupation à force ouverte de la ville de Goma" dans l'est de la RDC, selon l'acte annonçant l'ouverture de son procès.

Joseph Kabila a dirigé la RDC de 2001 à 2019 et est resté très discret après son départ du pouvoir. Dans une rare allocution transmise en ligne le 23 mai, l'ancien dirigeant avait dénoncé la "dictature" du gouvernement de Kinshasa, au lendemain de la levée de son immunité parlementaire, et annoncé qu'il serait "dans les prochains jours" à Goma.

Opposant déclaré à l'actuel chef de l'Etat Félix Tshisekedi, Joseph Kabila qui avait quitté le pays fin 2023, a regagné au courant de mois de mai Goma, grande ville de l'est du pays, contrôlée par le groupe armé M23 (soutenu par le Rwanda et des milices congolaises).

L'Est congolais, région riche en ressources naturelles frontalière du Rwanda, est déchiré par des conflits depuis 30 ans.

Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle par le M23 de Goma et Bukavu, capitales des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

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