Depuis sa création du tribunal en 1994, le bureau du procureur du TPIR est basé à Kigali alors que les chambres sont à Arusha, en Tanzanie voisine. Sur approximativement 1000 employés du TPI, environ 150 sont basés dans la capitale rwandaise.
Ki-Moon a incité notamment les cadres supérieurs à être exemplaires devant leurs subordonnés. « Votre responsabilité doit être exercé depuis le sommet … si le sommet n’est pas clair, vous ne pouvez pas avoir de clarté en bas » a-t-il dit. Il a assuré l’encadrement des Nations Unies de son soutien dans l’amélioration de leur cadre de travail et de la sécurité afin de rendre leur travail plus efficace.
Il a également rappelé au personnel des Nations Unies qu’il n’y aurait aucune tolérance vis-à-vis des agressions sexuelles. « J’ai pris des mesures très fermes chaque fois qu’un tel cas a été porté à mon attention », a-t-il dit. Le secrétaire général a loué le travail du personnel de son organisation affirmant que leur activité était cruciale dans le maintien de la paix et de la stabilité.
Le responsable des Nations Unies, à l’issue de cette réunion a rencontré les responsables du TPIR pour évoquer notamment de la stratégie d’achèvement du tribunal. Comme l’a décidé le Conseil de sécurité, le TPIR doit avoir terminé ses procès en première instance le 31 décembre de cette année.
Le TPIR, qui a coûté plus d’un milliard de dollars a mis en accusation 90 personnes, en a jugé 35 et 27 sont en cours de jugement.
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