Il a également affirmé que les sources d’HRW étaient en l’occurrence «inadmissibles et peu fiables».
Depuis le premier acte d’accusation présenté devant le TPIR, le bureau du procureur s’appuie en grande partie sur l’enquête collective menée par HRW et intitulée « aucun témoin ne doit survivre » qu’il fait verser en preuve dans la plupart des procès. L’accusation a en outre cité à chacun des procès comme témoin-expert la responsable pour l’Afrique d’HRW, Allison des Forges, historienne, spécialiste du Rwanda.
Celle ci était présente lors de cette audience aux cotés d’Aisling Reidy, une juriste venue de New York, ou est basée l’organisation. Répondant aux attaques d’un membre du bureau du procureur qui lui reprochait un manque de méthode, la représentante d’ HRW a juste listé les personnes interrogées dans le cadre de cette enquête.
Parmi les personnes interrogées, a-t-elle affirmé, figurent «quatre ministres et anciens ministres de la justice, 14 juges ou anciens juges, 11 procureur et anciens procureurs, trois batônniers ou anciens batônniers, 15 représentants d’ONG, nationales ou internationales, et plus de 100 rwandais victimes de différents abus du système judiciaire ».
PB/GF