Il a maintenu que l'accusé avait autorisé la distribution D'armes et de vivres aux miliciens Interahamwe en avril 1994. Les Interahamwe sont considérés comme le fer de lance du génocide anti-tutsi et des massacres D'opposants qui ont fait un million de morts en trois mois.
KJ dépose dans le procès qui concerne Bagosora et trois autres officiers des ex-Forces armées rwandaises (FAR). Il s'agit de l'ancien responsable des opérations militaires à l'Etat major de l'armée, le général de brigade Gratien Kabiligi, l'ancien commandant de la région militaire de Gisenyi (ouest du Rwanda), le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva, ainsi que l'ancien commandant du bataillon para-commando de Kanombe (Kigali), le major Aloys Ntabakuze.
Le parquet allègue que les autorités militaires, dont les accusés, se sont livrées à la distribution D'armes et de minutions aux milices civiles en prélude au génocide.
Tous les accusés plaident non coupable. Le procureur entend faire comparaître une dizaine D'autres témoins avant de clôturer son accusation. KJ est le cinquante-sixième sur la liste.
Ce procès dit "Militaires I" se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par le juge norvégien Erik Mose, assisté des juges russe Serguei Egorov et fidjien Jai Ram Reddy.
Les débats ont été ajournés à mardi prochain. Vendredi sera consacré à la session plénière des juges, tandis que la journée de lundi prochain sera fériée en Tanzanie et au TPIR.
GA/SV/AT/GF/FH (Ml''0422A)