Ferdinand Nahimana a déjà témoigné pour sa propre cause, tandis que Jean-Bosco Barayagwiza boycotte ce procès depuis son ouverture sur le fond en octobre 2000.
Hassan Ngeze, qui a D'entrée de jeu refusé l'assistance de ses avocats, a déclaré que sa déposition comporterait six parties centrées notamment sur l'histoire du Rwanda ainsi que sur son rôle en tant que journaliste au Rwanda dès la fin des années 1980.
Vétu D'un keffieh noir et D'une tunique grisâtre, Hassan Ngeze, 46 ans, a déclaré qu'il s'appesantirait notamment sur les causes du conflit rwandais depuis l'époque précoloniale pour aider les juges à comprendre le contenu et les sources de ses articles, a-t-il dit.
Hassan Ngeze a ajouté qu'il parlerait de lui-même travaillant avec des journalistes étrangers pour faire comprendre la réalité rwandaise à l'extérieur du pays ou sauvant des gens menacés pendant le génocide. l'accusé devra également tenter de démonter les témoignages présentés par l'accusation.
Le procès se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par la juge sud-africaine Navanethem Pillay et comprenant en outre les juges norvégien Erik Mose et sri-lankais Asoka de Zoysa Gunawardana.
Ngeze a déjà cité vingt-neuf témoins pour sa défense. Il est représenté par l'avocat américain Me John Floyd et le Canadien Me René Martel.
AT/GF/FH (ME'0324A)