Ils plaident non coupables.
Les débats ont été suspendus au terme de l'audition du neuvième témoin de la défense de Ferdinand Nahimana.
Ferdinand Nahimana a été le premier des coaccusé à faire comparaître ses témoins. ll sera suivi par Hassan Ngeze.
Jean-Bosco Barayagwiza, quant à lui, boycotte le procès depuis son ouverture en octobre 2000, alléguant que le TPIR est manipulé par la gouvernement rwandais.
Les témoins cités par Nahimana ont dans l'ensemble réfuté les allégations de préférence ethnique et régionale retenues contre lui, affirmant que, dans sa vie sociale et professionnelle, il n'avait jamais pratiqué une quelconque discrimination.
L’accusé a exercé plusieurs fonctions, notamment celles de professeur D'université et de directeur de l'Office rwandais D'information (ORINFOR), qui gérait les médias officiels.
Nahimana a essentiellement cité ses anciens collègues et employés ainsi que des personnalités qui l'ont côtoyé dans ses activités politiques. Nahimana était membre de l'ex-parti présidentiel, le Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND) qui l'avait désigné pour le représenter au sein du gouvernement de coalition auquel devait également participer l'ex-mouvement rebelle à dominante tutsie aujourD'hui au pouvoir à Kigali, le Front patriotique rwandais (FPIR).
Le procès des médias se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par la juge sud-africaine Navanethem Pillay et
comprenant en outre les juges norvégien Erik Mose, et sri-lankais Asoka de Zoysa Gunawardana.
AT/CE/FH (ME-1212A)