"Je ne suis prêt à quitter mon pays et aller en exil ou devenir un demandeur D'asile", a déclaré le témoin aux agents du TPIR qui étaient allés le chercher, a rapporté Stephen Rapp.
"Donc, je ne peux pas comparaître comme témoin. Si le Tribunal souhaite que je témoigne, il doit résoudre le différend qui l'oppose au gouvernement rwandais. C'est seulement après, que je viendrai témoigner", a ajouté FS.
Le parquet devrait clôturer sa preuve vendredi dans ce procès ouvert sur le fond en octobre 2000. Il a déjà cité quarante six témoins.
Le procès des médias regroupe l'ancien promoteur de la Radio-télévision libre des Mille collines (RTLM), Ferdinand Nahimana, l'ancien conseiller politique au ministère des affaires étrangères et membre du comité D'initiative de la RTLM, Jean-Bosco Barayagwiza, ainsi que l'ancien directeur et rédacteur en chef de la revue Kangura, Hassan Ngeze.
Il se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par la juge sud-africaine Navanethem Pillay et comprenant en outre les juges, norvégien Erik Mose et sri-lankais Asoka de Zoysa Gunawardana.
Les associations rwandaises de rescapés ont rompu leur coppération avec le TPIR en janvier dernier, arguant que la juridiction interrnationale a négligé leurs doléances.
Les associations Ibuka et AVEGA allèguent notamment "le harcèlement" des témoins de l'accusation ainsi que l'engagement des suspects de génocide par certaines équipes de défense.
AT/DO/FH(ME-0711C)