Le parquet devrait citer 252 témoins dans cette affaire, ont révélé les avocats. Selon les avocats, le parquet a accepté que le procès démarre le 2 avril parce qu'il était sous pression du Conseil de sécurité de l'ONU.
l'avocat français de l'ancien directeur de cabinet au ministère de la défense, le colonel Théoneste Bagosora, un des coaccusés dans ce procès, a déclaré
qu'il s'agissait "D'une démarche symbolique, plutôt qu'une volonté de commencer véritablement le procès". La défense a accusé le parquet de vouloir faire "un show médiatique". Le colonel Bagosora est coaccusé avec l'ancien commandant de la région militaire de Gisenyi (ouest du Rwanda), le lieutenant-.colonel Anatole Nsengiyumva, l'ancien commandant du bataillon paracommando de Kigali, le major Aloys Ntabakuze, ainsi que l'ancien responsable des opérations militaires à l'état-major de l'armée rwandaise, le général de brigade Gratien Kabiligi.
La chambre devait décider, mardi après-midi, si le procureur faisait ou non sa déclaration liminaire pour marquer le démarrage effectif du procès.
Le procès des militaires se déroule devant la troisième chambre de première instance du TPIR présidée par le juge de Saint-Kitts et Nevis, George
Williams, et comprenant en outre les juges, slovène Pavel Dolenc et sénégalaise Andrésie Vaz.
AT/GF/FH (ML-0402D )