Leur collègue sud-africaine, Navanethem Pillay, par ailleurs présidente en exercice du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), sera en mission en dehors D'Arusha, au cours de la semaine.
Le règlement de procédure et de preuve du TPIR prévoit une telle disposition, en cas D'empêchement temporaire D'un juge. Un précédent existe, notamment dans le procès des médias en cours devant la même chambre.
Les Ntakirutimana sont accusés de massacres de Tutsis qui s'étaient réfugiés à Mugonero (préfecture Kibuye, ouest du Rwanda) et dans les collines environnantes de Bisesero, entre avril et juin 1994.
Jeudi dans l'après-midi, le Tribunal a entamé l'audition du quatrième témoin du parquet.
Dénommé "GG" pour protéger son anonymat, le témoin a accusé le Dr Gérard Ntakirutimana D'avoir tiré sur une personne prénommé Charles. Dans sa déclaration liminaire, à l'ouverture du procès mardi, le procureur avait affirmé que Gérard Ntakirutimana avait tué le comptable de l'hôpital de Mugonero, Charles Ukobizaba.
l'avocat américain de Gérard Ntakirutimana, Me Edward Medvene, plaide l'innocence de l'accusé.
Le parquet soutient que Gérard Ntakirutimana s'est entendu avec D'autres personnes, dont son père, pour préparer et exécuter le plan du génocide anti-tutsi et des massacres D'opposants en 1994.
Le défenseur D'Elizaphan Ntakirutimana, l'Américain Me Ramsey Clark, a pour sa part déclaré que son client est "une personne qui n'a jamais possédé une arme et qui n'aurait pu tuer même une poule".
AT/PHD/FH (NT_0921A)