Elle a témoigné notamment sur des actes de viol.
Après son effondrement, le témoin a été conduit, sur un brancard et à visage découvert, à la clinique du TPIR, l'urgence de lui donner des soins primant nettement sur les mesures de protection antérieurement ordonnées par la chambre. Le témoin avait auparavant indiqué que son coeur battait très fort, mais elle est tombée en syncope avant l'arrivée du médecin.
Juvénal Kajelijeli répond de onze chefs D'accusation de génocide et de crimes contre l'humanité, incluant des viols.
Le témoin a indiqué que sa fille, qui était âgée de 15 ans en 1994, a été violée par des miliciens de l'ex-parti présidentiel , les Interahamwe, en présence de l'accusé. Eternuant et pleurnichant, le témoin a rapporté qu'elle-même avait été déshabillée par des Interahamwe qui l'ont ensuite battu jusqu'à perdre connaissance.
Le parquet allègue que Juvénal Kajelijeli avait l'autorité sur les Interahamwe. Des témoins de l'accusation ont affirmé que l'accusé a recruté, entraîné et distribué des armes aux miliciens. Ces derniers les ont utilisé pour exterminer les Tutsis.
Le procès de Juvénal Kajelijeli se déroule devant la deuxième chambre de première instance du TPIR présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule et composée en outre des juges malgache Arlette Ramaroson et lesothan Winston Churchill Mantanzima Maqutu.
AT/PHD/FH(KJ_0718A)