Il était à la tête des forces para-militaires (la gendarmerie), pendant le génocide qui en 1994 a emporté près d’un million de vies humaines au Rwanda.
Le chef des enquêtes au parquet du TPIR, le tanzanien Mohamed Othman , a dit lundi à l’agence indépendante de presse Hirondelle que le tribunal était en contact avec les autorités belges afin d’organiser le transfert de Ndindiriyimana à la prison d’Arusha.
Selon Othman, l’acte d’accusation établi contre le général a été confirmé par le juge sénégalais Laïty Kama.
Cependant, Ndindiriyimana ne sera pas jugé avec le groupe des militaires déjà présent à Arusha, comprenant notamment l’ancien chef de cabinet au ministère de la défense, le colonel Théoneste Bagosora. “ Il sera jugé avec un certain nombre de militaires que nous recherchons encore ”, a précisé Othman. “ Certains sont déjà localisés et les autres pas encore ”, a-t-il ajouté sans plus de commentaires.
Ndindiriyimana est le troisième accusé du génocide rwandais à être arrêté en Belgique, après deux anciens maires, Joseph Kanyabashi de Ngoma, et Elie Ndayambaje de Muganza, en préfecture de Butare dans le sud du Rwanda.
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