La lettre de la juge Pillay vient à la suite des plaintes exprimées récemment devant le Conseil de sécurité par le procureur en chef du TPIR, la Suissesse Carla del Ponte, et par le Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, l'Irlandaise Mary Robinson.
Dans un rapport publié le 1er août, l'ONG basée à Bruxelles International Crisis Group, (ICG), conclut que les rapports entre le Tribunal international et les autorités rwandaises représentent un des facteurs de fragilisation de l’institution. "Les mois qui s’annoncent sont à haut risque. Le Rwanda doit être fermement rappelé à son obligation de coopérer avec le TPIR. Il doit renoncer à toute forme de chantage, comme le blocage de l’accès aux témoins.", suggère ICG. Kigali affirme pour sa part que c'est le TPIR qui n'a rempli ses obligations vis-a-vis du peuple rwandais.
AT/DO/FH(TP-0805A)