«Ce sont gens ordinaires, qui n’avaient ni la richesse, ni le pouvoir. Seul leur cœur les a guidés. Leurs gestes prouvent qu’il était possible de sauver de gens pendant le génocide », a expliqué lors d’une conférence de presse de presse à Kigali, Benoît Kaboyi, secrétaire exécutif d’Ibuka, la principale organisation de survivants du génocide.
Cette reconnaissance solennelle qui a déja été faite sera le temps fort d’une conférence qui sera organisée le même jour par l’association rwandaise Memos Learning from history en partenariat avec Ibuka et l’association des veuves du génocide (AVEGA). Pour ces associations le but de cette cérémonie est de reconnaître le mérite de gens qui « étaient tout simplement mus par un sentiment hautement humain ».
Cette conférence qui a pour thème « reconnaître les justes et leurs actes de bravoure lors du génocide des Tutsis afin de bâtir un avenir meilleur » est financée par l’Institut de recherches sociales de Hambourg, en Allemagne.
Le nombre de personnes reconnues comme "justes" depuis le début de ces cérémonies n'a pas pu être précisé par les organisateurs.
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