Nzuwonemeye commandait, pendant le génocide de 1994, le bataillon de reconnaissance, une des unités d'élite de l'armée rwandaise de l'époque.
Le procès reprendra lundi prochain avec l'audition du 27e témoin de la défense du major, troisième dans cette affaire, à présenter sa défense après les anciens chefs d'Etat-major de l'armée et de la gendarmerie, les généraux Augustin Bizimungu et Augustin Ndindiliyimana.
Le témoin qui a terminé sa déposition mardi, NGT, a nié que Nzuwonemeye ait jamais pratiqué la discrimination ethnique au sein de son unité. "Il n'a jamais commis d'actes de discrimination contre les personnes d'ethnie tutsie", a affirmé le témoin, désigné par un nom de code pour préserver son anonymat.
L'accusé devrait témoigner pour sa défense à partir du 6 octobre prochain, a confié à l'agence Hirondelle, Me Charles Taku, l'avocat principal de l'officier.
En plus des généraux Bizimungu et Ndindiliyimana, le major est jugé avec le capitaine Innocent Sagahutu qui commandait un escadron du bataillon de reconnaissance et qui sera le dernier à se défendre.
Poursuivis pour crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, les quatre officiers plaident non coupables. Leur procès a débuté en septembre 2004.
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