L'ex-commandant du bataillon de reconnaissance jugé, avec trois autres officiers, pour crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, plaide non coupable.
Selon son avocat principal, Charles Takou, le major restera deux jours à la barre rien que pour l'interrogatoire principal.
A ce jour, 27 témoins ont déposé pour la défense de Nzuwonemeye et d'autres, dont le nombre n'est pas encore définitivement arrêté par l'équipe de Me Takou, seront entendus après l'accusé.
Dans une décision rendue le 22 septembre dernier, la chambre a sévèrement réprimandé le procureur, lui reprochant d'avoir caché aux accusés certaines pièces susceptibles de les aider dans leur défense.
Les juges sont allés, dans leur sanction, jusqu'à mettre en doute le degré d'intégrité du procureur.
Selon Me Takou, le bureau du procureur a commencé à communiquer les documents en question, conformément à la décision de la chambre.
Nzuwonemeye comparaît avec les anciens chefs d'Etat-major de l'armée et de la gendarmerie, les généraux Augustin Bizimungu et Augustin Ndindiliyimana ainsi qu'avec la capitaine Innocent Sagahutu, qui commandait un escadron du bataillon de reconnaissance.
Leur procès a débuté en septembre 2004 devant une chambre présidée par le juge sri - lankais Joseph Asoka de Silva.
Les deux généraux ont terminé leur défense et le capitaine sera, après Nzuwonemeye, le dernier à présenter ses témoins.
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